mardi 2 juin 2015

Du danger de perdre patience en faisant son plein d'essence - Pascal Martin

Synopsis :

Bienvenue dans l'univers impitoyable de Victor Cobus, trader et taulard... Luxueux appartement dans le XVIe, villa à Deauville, chalet à Chamonix, coke et whisky à gogo, avalanche de filles " bombesques "... Victor Cobus est un trader comme on adore les détester, arrogant et successful, avec ce seul petit supplément d'âme : il écrit des romans policiers à ses heures perdues. Une nuit, à la sortie d'une station-service, une Porsche Carrera lui barre la route. Hors de lui, il se met à klaxonner. Sans imaginer que ce coup de klaxon va transformer sa vie en enfer... Incarcéré à Fleury-Mérogis, Cobus se retrouve dans le collimateur du caïd de la prison. Autant dire qu'il ne lui reste guère que les prières pour sauver sa peau. Les matons lui proposent alors un deal : assurer sa protection à condition qu'il fasse fructifier leur petit pécule de 30 000 euros, la totalité de leurs économies. Et voilà Victor Cobus reprenant du service. Sa salle des marchés est désormais une cellule de prison dotée d'un ordinateur et d'une connexion Internet. Mais lorsque c'est votre vie qui dépend des fluctuations du Dow Jones et du CAC 40, le métier de trader prend une tout autre dimension...Jubilatoire et déjantée, une formidable comédie policière. Être embringué dans des situations impossibles et plongé dans des milieux extrêmes qu'on n'était pas né pour fréquenter : tel semble être le destin du héros du Monde selon Cobus, nouvelle série dont Pascal Martin signe ici le premier volet.


 Alors, j'ai gagné ce livre en participant à un concours sur Instagram, organisé par les éditions Robert Laffont. Je ne connaissais pas du tout et  je n'en avais jamais entendu parler. Du coup c'est avec une totale ignorance que j'ai ouvert ce livre. D'abord je dois dire que j'ai adoré la page de couverture avec le vilain lutin. La première phrase m'a plu et m'a permis d'aborder la lecture de ce livre très curieuse de ce que j'allais découvrir.... "On a tous un lutin caché au fond de notre tête".

Bref, nous voilà à bord du grand 4x4 Defender de Victor Cobus, trader arrogant, écrivain à ses heures perdues.... et justement voilà que ce Victor Cobus, qui vient juste de mettre de l'essence, se retrouve bloqué par une Porsche Carrera... il klaxonne, klaxonne, jusqu'à ce que le passager de la Porsche vienne lui dire de se détendre (bon les termes employés sont plus familiers hein ^^). Perdant patience, Cobus klaxonne et reklaxonne.... là tout s'enchaîne, le passager tente de fracasser la vitre du Defender, paniqué Cobus démarre et emboutit la Porsche... le voilà alors face au conducteur qui pointe une arme sur lui, ni une ni d'eux, Cobus accélère et le renverse puis s'enfuit.... et rentre chez lui... comme si de rien n'était, non sans avoir auparavant vérifié que sa voiture ne présentait pas trop de dégât.... quelle horreur ce type !! Mais c'est sans compter sans l'efficacité de la police, et le lendemain il est arrêté et mis en prison. 

Voilà le trader habitué au luxe, devant se contenter d'une "paillasse" pour dormir... C'est alors que s'imaginant le pire, Cobus se voit attribué un "job" pour les gardiens de la prison. Il doit faire fructifier toutes leurs économies : 30 000 euros, en échange, les gardiens garantissent sa sécurité au sein de la prison et lui accorde tous les privilèges (plateau repas, vin, café, chambre d'amour etc....).  

Et bien pour moi, ce livre fut une agréable surprise ! je l'ai dévoré en 2 soirées de lecture. C'est frais, le langage familier employé est parfait. J'ai rigolé, j'ai été émue, parfois choquée, mais j'ai adoré, et du coup j'ai hâte de lire la suite des aventures de Victor Cobus. Les personnages sont sympas, j'ai adoré l'avocat Serfaty et le gardien Van beveren. Et que dire de Victor Cobus, je ne sais pas si je l'aime bien.... Je déteste le Victor Cobus du début, mais le Victor Cobus de la fin me plaît assez... à suivre donc !!

Je tiens donc à remercier les éditions Robert Laffont pour m'avoir permis de découvrir ce livre, que je n'aurai peut être jamais lu si je ne l'avais pas gagné !

Et je vous laisse avec cette citation que j'ai adoré, Victor Cobus parle de la prison : "C'était comme dans la vraie vie. Tu as du jus ? On t'essore. Tu es sec ? On te jette".


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire