Synopsis : Élisa est morte. Six mois après le suicide de sa femme, Paul sort de
l'hôpital psychiatrique où il a dû se battre contre ses hallucinations.
Comment reconstruire sa vie ? Que lui reste-t-il si ce n'est sa fille
placée par un juge ? Quand il apprend que ce sont ses beaux-parents
qu'il n'avait jamais vus qui ont la garde de son enfant, Paul vacille.
Alors, lorsqu'une lettre de la banque lui annonce que sa femme avait un
compte caché, son monde s'écroule. Dès lors, Paul n'a plus qu'un
objectif, traquer la vérité. À n'importe quel prix.
Par l'auteur de "Le Visage de Satan". Un rythme bluffant. Une course pour la vérité entre réalité et folie.
Par l'auteur de "Le Visage de Satan". Un rythme bluffant. Une course pour la vérité entre réalité et folie.
Comme beaucoup, j'ai découvert Florent Marotta avec "le visage de Satan" qui avait été un énorme coup de coeur. Entre temps j'ai lu Yzé et le Palimpseste ainsi qu'un roman pas encore sorti mais qui est prévu en septembre "Le meurtre d'O'Doul Bridge". Et chaque fois j'ai pris un énorme plaisir à le lire. Aussi quand Florent m'a proposé de lire son tout nouveau bébé, je n'ai pas hésité une seule seconde.
Le prix de la vérité est un thriller psychologique au rythme haletant et sans temps mort.
En ouvrant ce livre, d'entrée de jeu vous êtes dans le bain. Une femme se donne la mort en sautant de la fenêtre. Tournez la page. C'est à présent Paul qui entre en scène. Paul est le mari de cette femme, Elisa. Il vient de passer 6 mois en hôpital psychiatrique suite à des hallucinations et une violente dépression. Aujourd'hui il est libre de rentrer chez lui. Il n'y a qu'une chose qui le raccroche à la vie : sa fille Manon, placée par le juge lors des faits. Aussi quand il apprend que ce sont ses beaux-parents qui en ont la garde, il est plus que surpris. En effet, il ne les connaît pas, ils ont toujours refusé de le rencontrer. Il est d'autant supris d'apprendre qu'ils habitent près de chez lui alors qu'il les croyait en Italie. Alors quand il découvre une lettre de la banque qui lui annonce que sa femme avait un compte caché, rien ne va plus. Paul ne comprend plus du tout. Enfin si, il comprend surtout que quelque chose ne va pas. Il va alors tout mettre en oeuvre pour découvrir la vérité autour du meurtre de sa femme, au prix de sa propre vie.
Voilà, l'histoire est posée. Place à mon avis. Bon sans vous faire attendre, j'ai adoré. C'est donc le 4ème livre que je lis de Florent Marotta, et une fois de plus il arrive à me surprendre. A chaque roman, je découvre un style différent et c'est en çà que l'auteur est très fort : il arrive à nous happer dans ses histoires peu importe le genre littéraire. On retrouve avec plaisir par contre le style d'écriture de Florent : fluide, vif, parfois incisif et sans fioritures. Les mots choisis sont justes. Quant aux personnages, ils sont habilement travaillés. Comment ne pas souffrir avec Paul ? Cet homme complètement perdu qui doit faire le deuil de sa femme mais qui ne comprend pas le mystère qui rode autour. Mais le Paul du début, fragile, va se révéler au fil des pages pour devenir un Paul courageux, têtu et qui ira au bout, quoiqu'il lui en coûte.
Le prix de la vérité est un polar efficace. En effet, dès les premières pages, vous êtes pris dans l'histoire et au fur et à mesure que vous tournez les pages, vous ne pouvez plus lâcher le livre. Comme si celui-ci possédait un pouvoir d'attraction. C'est là le super pouvoir de Florent Marotta : captiver le lecteur du début à la fin. Alors quand on sait le temps qu'il a fallu à Florent pour sortir ce livre, je n'ai qu'une seule chose à dire : Bravo !!
Alors honnêtement, si vous cherchez un bon polar pour cet été, foncez !!
Le prix de la vérité participe au concours Amazon Les plumes francophones, et je lui souhaite bonne chance, car il mérite vraiment de le remporter.
Le prix de la vérité est disponible en ebook et version papier ICI
Oh, tu le vends tellement bien que j'ai envie de me ruer dessus là maintenant tout de suite !
RépondreSupprimerFlorent Marotta ne m'a encore jamais déçue. J'espère que tu aimeras.
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