mardi 31 janvier 2017

Challenge #4 : bilan

Le premier Challenge du Bazaar de 2017 (mais le 4ème lancé) est terminé ! Autant l'avouer tout de suite, ça n'a pas forcément était une grande réussite pour tout le monde. On dira qu'on a commencé tout doucement pour pouvoir toujours faire mieux les prochaines fois !

Rappel du Challenge #4 en image :


Place maintenant aux bilans ! Pour chaque item on vous propose de découvrir les titres qui ont été choisit, peut-être que d'ailleurs vous les avez déjà lu ou alors vont ils rejoindre votre wishlist... Pour rappel, un même titre peut servir à plusieurs items !

Suivi Marion (@ladory) :

- Lire un livre d'un auteur français : Journal d'un marchand de rêves d'Anthelme Hauchecorne
- Lire un livre dont la couverture est orange :
- Lire un livre de fantasy : Journal d'un marchand de rêves d'Anthelme Hauchecorne
- Lire un livre en format numérique : Le don empoisonné de la folie de Lucie Etxebarria
- Lire un tome d'une saga déjà commencée
- Lire un livre dont le titre contient le nom d'une ville ou d'un pays
- Lire un livre en rapport avec les livres : Le club de la petite Librairie de Déborah Meyler
- Lire un livre dont tu n'aimes pas trop la couverture : Cavale de Virginie Jouannet
- Lire un livre acheté il y a longtemps :
- Lire un livre emprunté :

Suivi Estelle (@_Stella79) : 

- Lire un livre d'un auteur français : Un sac de billes de Joseph Joffo
- Lire un livre dont la couverture est orange : Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach
- Lire un livre de fantasy : La Nymphe et le dragon tome 1 d'Elsa Gallahan
- Lire un livre en format numérique : La Nymphe et le dragon tome 1 d'Elsa Gallahan
- Lire un tome d'une saga déjà commencée : Hunger Games : L'embrasement de Suzanne Collins
- Lire un livre dont le titre contient le nom d'une ville ou d'un pays : Les derniers jours de Pompéi d' Edward George Bulwer-Lytton
- Lire un livre en rapport avec les livres : La voleuse de livres de Markus Zusak
- Lire un livre dont tu n'aimes pas trop la couverture : Un sac de billes de Joseph Joffo
- Lire un livre acheté il y a longtemps : Un sac de billes de Joseph Joffo
- Lire un livre emprunté : Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach

 Suivi Delphine (@Aubazaardeslivr):

- Lire un livre d'un auteur français : Dans les brumes du mal de René Manzor
- Lire un livre dont la couverture est orange :
- Lire un livre de fantasy :
- Lire un livre en format numérique : Jack Reacher never go back - Lee Child
- Lire un tome d'une saga déjà commencée :
- Lire un livre dont le titre contient le nom d'une ville ou d'un pays :
- Lire un livre en rapport avec les livres :
- Lire un livre dont tu n'aimes pas trop la couverture :  Cavale de Virginie Jouannet
- Lire un livre acheté il y a longtemps :
- Lire un livre emprunté :

Suivi de Vanessa (@Vanessa06) :

- Lire un livre d'un auteur français : Visages au crépuscule de Cédric Charles Antoine
- Lire un livre dont la couverture est orangeVisages au crépuscule de Cédric Charles Antoine
- Lire un livre de fantasy : Les magiciens de Levy Grossman
- Lire un livre en format numérique : Visages au crépuscule de Cédric Charles Antoine
- Lire un tome d'une saga déjà commencée :
- Lire un livre dont le titre contient le nom d'une ville ou d'un pays : La malédiction du Vatican de Théo Lemattre
- Lire un livre en rapport avec les livres :
- Lire un livre dont tu n'aimes pas trop la couvertureDisparu à jamais de Harlan Coben
- Lire un livre acheté il y a longtemps : Disparu à jamais de Harlan Coben
- Lire un livre emprunté : Hunger Games L'embrasement de Suzanne Collins

Le défi du mois prochain sera aussi de réussir à faire mieux !
Rendez-vous très bientôt pour le découvrir.


lundi 30 janvier 2017

"Le Club de la petite librairie" de Déborah Meyler


Il y a quelques semaines Delphine vous faisait découvrir le livre qu'elle avait choisi pour moi à l'occasion de notre rendez-vous "Je choisis un livre pour toi". Pour rappel, l'heureux élu était donc Le Club de la petite librairie de Déborah Meyler, piqûre de rappel sur son article à ce propos en cliquant par ici !

Je lui avais avoué qu'à l'occasion de quelques lectures de romans édités par cette maison d'édition, c'était en général, soit ça passe, soit ça casse ! Les quelques livres ne m'ont pas laissé une grande trace dans l'esprit pour tout vous dire, mais je ne lâche jamais l'affaire ! Un jour, j'en trouverais un bon, un qui me plaît et que je chérirais. Un jour oui, parce que Le Club de la petite librairie ne m'a pas totalement convaincu...

Esme est une jeune anglaise de 23 ans qui après avoir obtenu une bourse s'installe à New-York pour étudier dans la prestigieuse Université de Columbia. Elle découvre les plaisirs new-yorkais et rencontre Mitchell, leur histoire ne fait que commencer quand elle découvre être enceinte. Mitchell prend la fuite quand Esme décide de garder le bébé, elle trouve alors un emploi dans une petite librairie du quartier où elle fera la rencontre de Georges, Luke et de leurs habitués. Sur fond de questionnement, de réflexion, mais aussi de découvertes littéraires, Esme accordera-t-elle une seconde chance à Mitchelle ? Jusqu'où ira-t-elle pour avoir droit au bonheur ?

Une histoire d'amour, des rencontres, des livres ? Mais c'est presque une recette idéale en fait ! On ouvre avec délice le roman, avec ce petit sourire en coin de celui qui s'apprête à passer un bon moment de lecture. Esme est plutôt attachante, bien que naïve tout de même (parfois très naïve avouons-le) on partage son quotidien et ses découvertes. Ça nous fait sourire oui, mais rapidement le sourire se ternit, cela va nous mener où ? Ah bah là.. on s'en doute bien, on s'en doute dès le début quasiment de ce qui va suivre. Alors certes les nombreux questionnements abordés sont plutôt réfléchis (l'avortement, le statut de mère célibataire...) mais à part ça, il ne se passe pas grand chose.

L'histoire en elle-même est plutôt... "calme". Rien ne se passe réellement, on lit simplement sans s'attendre à quoi que ce soit de particulier. Il n'y a pas de suspens, pas de réelle intrigue, l'histoire est cousue d'avance pour tout dire. La quatrième de couverture est quand même plutôt alléchante pourtant, on peut s'attendre même à une romance qui nous tirera bien quelques larmes ! Mais c'était trop alléchant finalement parce que cela ne reflète pas ce que Le Club de la petite librairie nous réserve en vérité.

Je souligne néanmoins quand même deux petits points positifs (et oui comme quoi, même quand on n’adhère pas à un roman, il y a toujours tout de même un peu de bon à en tirer). 

Le premier est à propos des personnages qui ont chacun une personnalité propre ! George est excentrique mais paternel, Luke est taciturne mais bienveillant, Esme est attachante mais naïve... Ils ne se ressemblent pas, se démarquent tous et sont même originaux. 

Le second concerne quelques petits passages que nous livre Deborah Meyler et qui méritent d'être soulignés ! Je retiens surtout une scène en particulier, celle avec une vieille dame qui, partant en maison de retraite, doit se séparer de sa bibliothèque. Cette scène... on y ressent tout l'amour que quelqu'un peut porter aux livres, tout ce que les livres apportent même, cette déchirure de devoir s'en séparer... Sincèrement, les amoureux des livres sont forcément touchés en lisant cela. Je vous mets aussi une petite citation en photo tirée du roman :


Pour conclure, Le Club de la petite librairie n'est pas un roman que je retiendrais, forcément, vous l'avez compris, il n'était sans doute pas fait pour moi au final. Mais merci ma Delf de l'avoir choisi pour moi, ça reste néanmoins une découverte que je n'aurais peut-être pas faite de moi-même ! Peut-être que toi, tu l'apprécieras plus, je te le ramènerais lorsque nous nous reverrons :)

Mais chaque livre a son lecteur, alors si vous voulez découvrir ce roman, Le Club de la petite librairie de Deborah Meyler est disponible aux Editions City Poche !



C'est lundi ! Que lisez-vous ?

Le principe est simple. Le lundi, on fait le point sur les lectures en répondant à trois questions

  1. Quel livre venez-vous de terminer ?
  2. Que lisez-vous en ce moment ?
  3. Que lirez-vous après ?



Le lundi de Marion :

J'ai terminé La fille du 6E de A.R Torre.
Je lis La fille d'avant de J.P. Delaney.
Je lirais ensuite Come back d'Abbi Glines.

Le lundi de Delphine :

J'ai terminé Ne pleure pas de Mary Kubica
Je lis La couleur de l'ombre de Nathalie Lenoir
Je lirais ensuite Cavale de Virginie Jouannet

mercredi 25 janvier 2017

Liseuse Kindle Paperwhite : retour d'expérience

Cela fait quelques temps déjà que je souhaitais investir dans une liseuse. Après quelques conseils de twittos, après de longues heures passées à regarder des comparatifs sur le net, je me suis lancée et j'ai donc choisi d'opter pour une Kindle Paperwhite. La plus simple, sans rétroéclairage.

Aussitôt reçue, je ne peux attendre pour l'utiliser. Au démarrage, pas de soucis. Le paramétrage est simple, et j'ai l'agréable surprise de retrouver dans ma liste de lecture mes achats précédents sur Amazon et qui étaient dans ma PAL numérique. 

J'ai donc aussitôt commencer à lire dessus. Et là encore très agréable suprise. En effet, après avoir réglé la taille de la police, je me rends compte que la lecture est vraiment très confortable, bien plus que sur tablette. J'ai pris une liseuse sans éclairage, et de ce fait, j'ai vraiment l'impression de lire sur du papier, aucune luminosité ne vient agresser mes yeux. Autre avantage non négligeable : le poids. En effet une liseuse ne pèse vraiment pas lourd. J'ai lu ainsi 2 heures non stop en tournant les pages, et je dois dire que je n'ai ressenti aucune fatigue visuelle. Donc je valide bien la liseuse ! J'imagine bien que pour celles et ceux qui utilisent les transports en commun, c'est bien plus pratique d'avoir une liseuse qu'un broché bien lourd. 

Autre avantage, avec ce petit appareil vous pouvez emmener avec vous tout plein de livres !! Et çà quand on part en vacances c'est quand même super ! On oublie la valise réservée aux livres pour être sûr de ne pas manquer. (bon par contre, on pense à son chargeur hein).

Concernant la batterie, elle tient vraiment longtemps. Donc là encore point super important quand on se déplace. 

Alors oui bien sûr, pour l'amoureuse du papier que je suis, ça ne remplacera absolument pas mes livres. Mais c'est une bonne alternative je trouve. J'adore prendre des notes pendant mes lectures. Avec la liseuse, je peux le faire aussi. 

Bref, si vous hésitiez encore, faîtes comme moi et lancez-vous. Parce que je crois bien que pour la liseuse, le proverbe "l'essayer c'est l'adopter" est de rigueur. Alors à vous de comparer les liseuses et de choisir celle qui vous semblera le plus approprié à vos habitudes de lecture. 










lundi 23 janvier 2017

"La douleur du silence" de Marie-Béatrice Ledent


À 13 ans Martine vit ce que bon nombreux d'adolescents sont parfois amenés à vivre : un déménagement. Sa famille déménage dans une toute nouvelle ville et la jeune fille se retrouve alors seule face à tant de nouveautés. Son nouveau domicile, sa nouvelle ville, mais aussi surtout sa nouvelle école et ses nouveaux camarades de classe. Martine rapidement se renferme sur elle-même, s'enferme aussi dans le silence et ses nouveaux camarades de classe en profitent la sentant fragile et facile à torturer...

Délicat et sensible sont les deux premiers termes qui me viennent à l'esprit pour qualifier ce roman. Marie-Béatrice Ledent s'attaque en effet à un sujet sensible à travers La Douleur du silence : le harcèlement scolaire.

Inévitablement, on s'attache à Martine, cette jeune fille qui a déjà vécu un drame et qui en est toujours autant bouleversée. On s'attache encore plus quand le harcèlement commence, quand elle subit les provocations de plus en plus douloureuses et violentes de la part de ses camarades. On a qu'une seule envie, c'est de presque la tirer hors de ce roman pour lui faire échapper à ce véritable cauchemar. L'amitié qu'elle trouve auprès de Judy ne suffit pas hélas à lui donner assez de force et courage pour s'opposer à eux et la seule échappatoire qu'elle trouve ne fait qu'aggraver la situation. Et on reste impuissant face à cela !

L'impuissance, c'est ce sentiment qui accompagne majoritairement notre lecture. Certes, ce n'est "qu'un" livre, "qu'une" histoire, mais malheureusement, on sait que La douleur du silence reflète trop bien la réalité de beaucoup de jeunes. Le lecteur est touché tout au long du roman, révolté même parfois et bouleversé à la lecture de l'épilogue.

Mais je dois malheureusement aussi avouer que je n'ai pas été totalement convaincue par l'écriture de l'auteure. Les phrases, toujours trop courtes, trop brèves. Parfois oui cela apporte de la teneur et du rythme au livre, mais ici parfois cela péchait dans l'histoire. J'ai eu l'impression d'être un peu parfois coupée dans une explication ou un instant à cause de cela. Et puis quelques incohérences ont pointé le bout de leur nez à certains moments. Ce sont certes des détails, mais des détails qui m'ont empêché d'être plongée totalement dans cette histoire.

Alors cela n'enlève rien à la profondeur de l'histoire, mais juste que pour moi il manquait un petit quelque chose pour apprécier pleinement et totalement La douleur du silence.

Néanmoins, je vous conseille de découvrir La Douleur du silence pour son histoire qui se doit d'être lue afin de lutter contre cela. Lutter contre le silence des enfants, des ados, face à ce qu'ils peuvent endurer avec leur camarades, à l'école. Il existe des solutions pour ne plus être une victime et la première c'est la parole.

La douleur du silence de Marie-Béatrice Ledent est disponible sur Amazon en cliquant ici !

C'est lundi ! Que lisez-vous ?

Le principe est simple. Le lundi, on fait le point sur les lectures en répondant à trois questions


  1. Quel livre venez-vous de terminer ?
  2. Que lisez-vous en ce moment ?
  3. Que lirez-vous après ?



Le lundi de Marion :

J'ai terminé Sur tes pas de Mark Edwards.
Je lis Don't go d'Abbi Glines.
Je lirais ensuite La couleur de l'ombre de Nathalie Lenoir.

Le lundi de Delphine :

J'ai terminé La ballade de l'enfant gris de Baptiste Beaulieu
Je lis Ne pleure pas de Mary Kubica
Je lirais ensuite La couleur de l'ombre de Nathalie Lenoir

vendredi 20 janvier 2017

La ballade de l'enfant gris - Baptiste Beaulieu

Synopsis : C’est l’histoire de Jo’, jeune interne en pédiatrie à la personnalité fantasque, à qui tout sourit.
C’est l’histoire de No’, un petit garçon de sept ans attachant et joueur, qui est atteint d’un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas plus souvent le voir à l’hôpital.
C’est l’histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l’autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils.
Un matin, dans la chambre de l’enfant, survient un drame qui lie à jamais le destin de ces trois êtres.
Jo’ devra tout quitter pour partir sur les traces de Maria et percer ses mystères.


N'ayant lu que des critiques élogieuses sur ce titre, j'en ai fait la demande sur NetGalley. Et j'ai bien fait, car disons le tout de suite, La ballade de l'enfant gris est un gros coup de coeur ! Un livre difficile à oublier une fois refermé. 

J'ai terminé ce livre hier soir, et au moment où je rédige ma chronique, je suis encore sous l'émotion, et les mots se bousculent un peu dans ma tête. J'aimerai vraiment rendre honneur à ce livre comme il le mérite.

La ballade de l'enfant gris c'est l'histoire de Jo' et No'. Jo' est un jeune interne en pédiatrie. No' est un petit garçon de 7 ans hospitalisé dans le service de Jo' et qui souffre d'une maladie incurable. Jo' s'attache énormément à ce petit homme, dont la maman est trop souvent absente à son goût, et prend à coeur de le faire rire et d'enjoliver la dure réalité à l'aide de petits mensonges et d'histoires. Un matin, un drame survient dans la chambre de No'. Un drame que l'auteur appellera "la déchirure". Dès lors le livre tournera autour de cette déchirure, alternant les récits avant et après cette déchirure. Jo' va alors partir sur les traces de Maria, la maman de No' et va tenter de la retrouver. De Rome à Jérusalem il va, "accompagné" de No' refaire le chemin que Maria a fait il y a 8 ans, tentant de percer les mystères de son histoire et de son passé. Il est alors loin de s'imaginer jusqu'où ce périple le conduira. 

Voilà pour l'histoire. Avec La ballade de l'enfant gris, Baptiste Beaulieu a réussi à me bouleverser. Je suis passée par toutes les émotions au cours de ma lecture. Au fil des pages, çà et là des petites phrases qui nous interpellent et ne nous laissent pas indifférents. On s'attache facilement à No' mais aussi et surtout à Jo', ce jeune interne qui est prêt à tout pour retrouver Maria et enfin peut être essayer de la comprendre. Mais on s'attache aussi à Maria, cette absente, qu'on juge beaucoup au départ. En tant que maman, j'en ai voulu à Maria de ne pas être aussi présente auprès de son fils, j'étais en colère après elle. Puis au fil de ma lecture, j'ai revu mon jugement, puis finalement je l'ai admiré cette maman ! 

Plus on avance dans la lecture et plus l'émotion va crescendo. Pour ma part, ce sont les dernières pages qui m'ont complètement bouleversées, l'explication de toute cette histoire et de cette déchirure. Les mots de Baptiste Beaulieu sont toujours justes, il véhicule l'émotion au travers des pages. Lire La ballade de l'enfant gris, c'est passer du rire aux larmes, de la joie à la colère. Bref vous l'aurez compris, ce livre m'a remué. 

Mais la ballade de l'enfant gris fait passer également de magnifiques messages d'amour et de tolérance. C'est en çà que ce livre est un vrai coup de coeur. Bref, si vous ne l'avez pas encore compris, ce roman a été un énorme coup de coeur, et je pense que je n'oublierai jamais Jo' à qui j'ai tenu la main tout au long de ma lecture. 

Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans l'histoire de Jo' et No'. La ballade de l'enfant gris est disponible aux Editions Mazarine. Je vous laisse avec quelques petites phrases piochées au cours de ma lecture.

"Les grandes amitiés, comme les drames immenses, ont souvent de petits commencements."

"Y'a des êtres, ils sont miraculeux. Une caresse. Un mot. Un sourire. Et c'est tout votre existence qui devient meilleure." 

"Rien n'est terrible dans une vie, sauf çà : quand ce qui a été fait ne peut être défait. L'enfer est quelque chose de douloureux et d'irréversible."

"Je savais que derrière chaque sourire, derrière chaque bonté distribuée, chaque action impulsive, il y a une histoire qu'on ne comprendra jamais."


mercredi 18 janvier 2017

Salon du livre de Nemours - 2ème édition


L'année dernière, je vous avais parlé de la 1ère édition du Salon du livre de Nemours (rappel : http://aubazaardeslivres.blogspot.fr/2016/01/le-salon-du-livres-de-nemours-16-17.html). Cette année a donc eu lieu la 23ème édition les 14 & 15 janvier 2017.

Comme l'année dernière, j'y suis allée avec Matteo. Cette année, le Salon avait comme invité d'honneur Ian Manook. Nous sommes arrivés un peu en avance, mais comme la météo n'était pas très bonne, j'avais prévu large. Ceci dit, nous avons pu assister ainsi à l'arrivée et l'installation des auteurs. Et puis l'accueil de l'équipe organisatrice était vraiment chouette, il faut le signaler. Des gens souriants, agréables, qui n'hésitent pas à venir papoter avec nous pour nous expliquer le déroulement du salon.
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11h. Enfin nous pouvons rentrer dans la salle. C'est l'heure de l'inauguration. D'abord les bénévoles de la bibliothèque nous lisent des textes qu'ils ont écrit lors d'ateliers d'écriture avec Thierry Berlanda. Ensuite les officiels font un petit discours, puis Ian Manook. Le salon est enfin ouvert et chaque visiteur peut alors se promener dans les allées et commencer à regarder les livres et les auteurs présents. 

Il faut bien le dire, j'ai déjà ma liste d'auteurs à voir. D'abord Sandra Martineau. Elle a organisé sur Facebook un super calendrier du polar 2017 et suite à nos échanges virtuels fort sympathiques, il était hors de question de ne pas la rencontrer. Et alors ça tombe vraiment bien puisqu'elle est sur la même rangée que Claire Favan, Olivier Norek et Nicolas Lebel qui sont tous sur ma liste ^^

J'ai donc pu faire dédicacer mon calendrier par Sandra, Claire et Olivier, en faisant promettre à Nicolas Lebel d'être dans le calendrier 2018. Je repars donc avec sous le bras Le tueur intime, premier livre de Claire Favan, Dernières Escales de Sandra Martineau, et L'heure des fous de Nicolas Lebel. Mais comme vous le savez, j'aime beaucoup Olivier Norek, et tous les moyens sont bons pour faire découvrir cet auteur, je lui demande de me dédicacer un Code 93 que je ferai gagner lors d'un concours (d'ailleurs, le jeu est en cours sur Twitter et sur la page Facebook du blog). 

Ma visite au Salon ne serait pas complète si je n'allais pas saluer mon très cher Thierry Berlanda. Comme toujours c'est un vrai plaisir de discuter avec lui. Nous avons parlé Sologne et restaurant, mais également lecture, puisque j'ai pu acheter Tempête sur Nogalès, que je n'avais pas encore. 

Quant à Matteo me direz-vous ? Hé bien, il avait déjà repéré LE livre qu'il voulait, un livre ayant pour thème Harry Potter, un polar jeunesse qui a l'air très poilant. L'éditeur nous a bien vendu le livre, et nous a également bien faire rire. 

Voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, j'aimerai rester pour découvrir d'autres auteurs, malheureusement le temps me manque et nous devons partir. Mais je repars les bras plein de livres, et des souvenirs plein la tête.

Je n'ai fait aucune photo avec les auteurs, car j'ai préféré privilégier les échanges.

Cette 2ème édition était une réelle réussite, tout comme l'an dernier. Je tiens à saluer l'énorme travail d'organisation qui a été faite, mais aussi l'accueil très chaleureux. Alors honnêtement, prenez rendez-vous pour l'année prochaine, parce que c'est vraiment un salon qui vaut le coup !! 


mardi 17 janvier 2017

Jack Reacher never go back - Lee Child

Synopsis : Des déserts glacés du Dakota du Sud jusqu’à son ancien bureau de la 110e unité de la police militaire de Washington D.C., la route est longue, et particulièrement semée d’embûches. Mais après bien des péripéties, Jack Reacher se réjouit de bientôt pouvoir rencontrer son nouveau commandant en chef, le major Susan Turner.
Après avoir expédié au tapis deux individus qui lui conseillaient fortement de filer s’il ne voulait pas être traduit en cour martiale, Reacher pousse enfin la porte du bureau de Susan pour y découvrir à la place un certain commandant Morgan. Ce dernier, après avoir informé Reacher que le major Susan Turner n’était plus là, lui apprend qu’il est accusé d’avoir tué un certain Rodriguez seize ans plus tôt, qu’il n’y a pas prescription et qu’il est rappelé en service actif.
Pendant ce temps-là, un homme se faisant appeler « Romeo » ne cesse de téléphoner à un certain dénommé « Juliet » pour savoir ce qui arrive ou va arriver à Reacher. Ils se doutent que celui-ci va tout faire pour retrouver Turner qui, il vient de l’apprendre, a été déployée en Afghanistan la veille… sans y être jamais arrivée.
Bel imbroglio. Et comme toujours dans les romans de Lee Child, ce n’est que le début des ennuis pour le justicier qui n’a peur de rien et arrive toujours à ses fins. Même lorsque, comme dans ce récit salué comme l’un des meilleurs de Lee Child, les mauvaises surprises s’enchaînent.



A la base, il faut savoir que je ne savais même pas que Jack Reacher était un personnage de livre, avant d'être incarné par Tom Cruise sur grand écran. Alors bien évidemment, quand j'ai découvert çà, ni une ni deux, j'en ai fait la demande sur NetGalley et Jack Reacher à nous 2 !!

Dans cet opus de Jack Reacher, il doit rencontrer son nouveau commandant en chef, le major Susan Turner. Malheureusement, en arrivant, il trouve à sa place le commandant Morgan qui l'informe que Turner n'est plus là, elle vient d'être incarcérée et est accusée de corruption. Dans le même entretien, Morgan apprend également à Reacher qu'il est accusé d'avoir tué un certain Rodriguez, il y a 16 ans, et que de ce fait, il est rappelé en service actif et doit se tenir à la disposition de la 110 ème. 
Bien évidemment, il n'en faut pas plus à Jeack Reacher pour agir. Il va alors faire évader le major Turner et tous les deux vont jouer au chat et à la souris avec ceux qui leur veulent du mal. 

Je m'arrête là pour l'histoire. Pour une première rencontre littéraire avec Jack Reacher, je dois dire que c'est une réussite. J'ai complètement adhéré au style de l'auteur. C'est un livre plein d'action que nous livre là Lee Child. Le personnage de Jack Reacher est un personnage fort dans tous les sens du terme. Il n'abandonne jamais et est prêt à tout pour découvrir la vérité. Mais Lee Child réussit à le rendre attachant. C'est un loup solitaire mais qui peut se réveler sensible, on le verra d'ailleurs dans une scène assez émouvante. Le rythme est soutenu et le lecteur n'a pas une minute de répit jusqu'au dénouement final. 

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui mêle action, espionnage et corruption. Et honnêtement, je pense que je lirai d'autres histoires de Jack Reacher, avec plaisir même. 

Si vous aimez les romans d'actions, les personnages forts, alors Jack Reacher never go back est fait pour vous. Je ne peux que vous le conseiller !  Vous ne vous ennuierez pas une seule seconde ! 

Jack Reacher never go back de Lee Child est disponible aux Editions Calmann-Levy.

 



 

lundi 16 janvier 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ?

Le principe est simple. Le lundi, on fait le point sur les lectures en répondant à trois questions

  1. Quel livre venez-vous de terminer ?
  2. Que lisez-vous en ce moment ?
  3. Que lirez-vous après ?



Le lundi de Delphine

J'ai terminé Jack Reacher never go back  de Lee Child
Je lis Ne pleure pas de Mary Kubica
Je ne sais pas encore ce que je lirai ensuite.

Le lundi de Marion
J'ai terminé Cavale de Virginie Jouannet
Je lis Le don empoisonné de la folie de Lucie Extebarria
Je lirais ensuite Rose Tome 1 de Valérie Vernay - Emilie Alibert - Denis Lapière.

dimanche 15 janvier 2017

Dans les brumes du mal - René Manzor

Synopsis : La mère de Tom est morte. Et Tom a disparu.
Tom, mais aussi John, Michael et Lily. À chaque fois, un enfant est enlevé et sa mère assassinée.
Dahlia Rhymes, agent du FBI spécialisée dans les crimes rituels, s’invite dans l’enquête. Bien que Tom soit son neveu, elle ne l’a jamais vu car elle a rompu toute relation avec sa famille depuis vingt ans. Il aura fallu ce drame pour la ramener vers les brumes inquiétantes de sa Caroline du Sud natale.
En retrouvant les marais et les chênes séculaires, Dahlia retrouve aussi Nathan Miller, un ancien gamin des rues devenu un des meilleurs flics de Charleston. Ensemble, ils se lancent à la recherche des enfants perdus, sans autre indice que le fragile témoignage d’un jeune voisin : pour lui, Tom a été la victime d’une malédiction vaudou, car il a vu rôder autour de sa maison un shadduh, une ombre.
Une ombre qui a peut-être englouti les enfants à jamais.


C'est dans le cadre de mon partenariat avec les Editions Calmann-Levy que j'ai lu ce livre. Et quelle découverte ! Je le dis tout de suite, ce livre, est mon premier coup de coeur 2017. 

Dans les Brumes du mal, une ombre assassine une maman et enlève un jeune garçon. C'est le même rituel à chaque fois. Cette fois, c'est Tom qui est enlevé, le neveu et filleul de Dahlia Rhymes agent du FBI. Elle va donc revenir sur les lieux de son enfance alors qu'elle a rompu tout lien avec sa famille depuis 20 ans. De retour en Caroline du Sud, elle va rejoindre un ancien ami à elle, Nathan Miller en charge de l'enquête. Tous deux vont alors se lancer à corps perdus après cette "ombre" qui enlève les enfants et tue leur mère. L'enquête va s'avérer difficile, d'autant plus que le tueur ne laisse derrière lui aucun indice permettant de l'identifier. Nathan et Dahlia vont devoir affronter leur passé pour tenter d'élucider cette sombre enquête. 

Je m'arrête là pour l'histoire. J'ai vraiment adoré ce livre ! On sent bien que René Manzor est également scénariste avant d'être auteur. En effet, plonger dans Les brumes du mal c'est comme se plonger dans un excellent film américain. J'ai beaucoup aimé l'ambiance des marais de Caroline du Sud. Les personnages sont vraiment très bien travaillés. Nathan et Dahlia sont deux êtres brisés par un passé atroce, tous deux ayant eu une enfance difficile faite de maltraitance. Et les souvenirs remontant à la surface, Dahlia va passer outre et mettre toute son énergie dans cette enquête pour retrouver ce neveu qu'elle n'a jamais rencontré.

Autre point positif de ce livre : les descriptions ! Elles sont justes parfaites. Y'en a pas des tonnes, juste ce qu'il faut pour aider le lecteur à bien s'immerger dans l'histoire. Les marais de Caroline n'auront alors plus de secrets pour vous.

L'ambiance est parfois pesante et etouffante dans ce livre, mais jamais le rythme ne baisse. Au contraire, il monte crescendo jusqu'à un final haletant. René Manzor nous offre une fin absolument terrible !! Je ne m'attendais pas à çà, même si j'avais deviné un élément, j'ai littéralement été bluffée. Et c'est en çà que j'ai adoré ce livre. J'aime quand je suis surprise à ce point.  

Je vous conseille vivement ce livre, qui est un excellent thriller. J'adore quand les personnages sont blessés comme çà, et René Manzor réussit vraiment bien à nous les rendre attachant. On souhaite que l'issue de l'enquête soit positive tellement Dahlia s'investit et souffre. Remuer le passé n'est jamais bon. "Replonger dans le passé, c'est accepter d'être contaminé par lui". Mais Dahlia et Nathan vont faire de ce passé leur force pour avancer dans l'enquête.

Bref en conclusion, et au cas où vous ne l'auriez pas compris, Dans les brumes du mal a été un véritable coup de coeur, et je ne peux que vous pousser à vous plonger dedans ! 


lundi 9 janvier 2017

C'est lundi ! Que lisez-vous ?

Le principe est simple. Le lundi, on fait le point sur les lectures en répondant à trois questions

  1. Quel livre venez-vous de terminer ?
  2. Que lisez-vous en ce moment ?
  3. Que lirez-vous après ?



Le lundi de Marion :

J'ai terminé Le club de la petite Librairie de Deborah Meyler
Je lis Pas de deux de Sophie Aubard
Je lirais ensuite Par amour de Valérie Tong Cuong.

jeudi 5 janvier 2017

Interview Portrait Chinois : Cédric Péron

Nous voilà déjà en 2017, et il est temps pour moi de vous dévoiler ma première interview Portrait Chinois. Et j'accueille aujourd'hui un de mes auteurs auto-édités "chouchous" : Cédric Péron.
J'ai découvert cet auteur, une fois n'est pas coutume sur Twitter, et j'ai tout de suite adhéré à son écriture. Dernièrement, "Souffrance, son nouveau roman vient de sortir et vous avez pu en lire ma chronique (par ici => http://aubazaardeslivres.blogspot.fr/2016/12/souffrance-cedric-peron.html).

Mais allez, je parle trop, laissons donc la parole à Cédric.



Bonjour, tout d’abord, merci Cédric d’avoir accepté de te prêter au jeu. Avant de commencer à répondre aux questions, peux-tu nous parler un peu de toi ?  Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour, j’ai 37 ans et j’ai toujours aimé écrire. Je vis en Touraine, au milieu des champs. Je pars du principe qu’il faut remplir sa vie, donc je remplis la mienne avec tout ce que j’ai envie de faire. Je m’étais dit que j’écrirai un livre, je l’ai fait avec « Jusqu’où ? », mon premier thriller dont j’ai « accouché » dans la douleur, mais qui m’a aidé à surmonter certaines épreuves. J’ai des idées plein la tête et je me suis aussitôt lancé dans l’écriture d’un deuxième bouquin, puis d’un troisième, toujours en auto-édition. Je suis devenu addict, écrire est maintenant un besoin doublé d’un plaisir terrible.


Tu es libre de répondre aux questions comme tu le souhaites, en donnant des détails ou pas.

1 – Si tu étais un moment de la journée ?

Le café de 10h30, ma petite pause de la matinée, celle où je me plante devant la baie vitrée pour regarder mon jardin et les champs alentour, où mon cerveau se lâche. C’est souvent à ce moment que les idées affluent …

2 – Si tu étais une boisson ?

Le whisky, et plus particulièrement le Lagavulin, très tourbé. Je l’adore.

3 – Si tu étais un défaut ?

L’extrémisme. Quand j’ai une idée dans la tête, je ne la lâche jamais.

4 – Si tu étais une chanson ? 

« Streets of Philadelphia », la version originale, celle de Bruce Springsteen. Je ne suis pas fan de ce chanteur, mais cette chanson, waouh ! Je dis souvent à ma femme que j’aimerais qu’elle passe lors de mes obsèques, le plus tard possible.

5 – Si tu étais un moyen d’expression ?

L’écriture, ça peut paraître évident. Je m’exprime bien mieux sur le papier qu’à l’oral.
Merci pour tes réponses. 

Dernière chose, un petit mot pour les lecteurs du blog ?
 
D’abord, je voudrais te remercier, Delphine, pour tout ce que tu fais pour les auteurs indépendants : tes chroniques, le #JeudiAutoEdition … Ensuite, je veux remercier les lecteurs qui m’ont fait confiance, qui ont lu un ou plusieurs de mes livres et qui continuent à me suivre à chaque fois plus nombreux. J’ai beaucoup de chance. Les retours sont plutôt bons et me motivent toujours plus pour écrire des histoires qui feront passer un bon moment aux lecteurs. 

Et voilà c'est déjà terminé ! Pour découvrir à votre tour l'écriture de Cédric Péron  c'est par ici

 

mercredi 4 janvier 2017

J'ai ouvert votre lettre - Corinne Naa

Synopsis : Une lettre reçue par erreur, et voilà que Marguerite s’emballe en envoyant un mail à l’expéditeur, un certain Archibald. Ils n’ont rien en commun, à part leur âge, leur célibat et leurs expériences sentimentales déçues. Marguerite est ouverte, bavarde, sincère, agaçante. Archibald est taiseux, bourru, imprévisible, attachant. Et pourtant, une relation épistolaire improbable et mouvementée débute entre ces deux célibataires endurcis...
Jusqu'où les mènera-t-elle ? Prendront-ils enfin conscience que leur bonheur ne dépend que d'eux ?




J'ai choisi ce titre dans la boutique de NetGalley, parce que le résumé m'intriguait. Et puis ayant découvert dernièrement les romans épistolaires, j'avais envie d'en lire un autre.

Dans j'ai ouvert votre lettre, nous faisons la connaissance de Marguerite. Celle-ci a trouvé une lettre qui ne lui était pas adressé et l'a gardée. Après plusieurs jours, plusieurs semaines, elle a l'a finalement ouverte. Suite à cela, elle a décidé d'écrire un mail à l'expéditeur de cette lettre, un certain Archibald.

Nous allons donc suivre tout au long de ce livre, les échanges par mail de Marguerite et d'Archibald. Si Archibald au départ est très fâché que Marguerite lui écrive, il va ensuite se tisser entre nos deux protagonistes un lien, au début très fragile, mais qui va se renforcer au fil des mails échangés.

J'ai ouvert votre lettre est un roman touchant, réunissant deux êtres seuls et endurcis par la vie. Chacun ayant son passé, ses soucis, ils vont ainsi se confier l'un à l'autre, directement ou pas.Alors bien sûr ne vous attendez pas à de l'action, il n'y en a pas. Le lecteur évolue au fil des mails échangés et des confidences. Plus on tourne les pages, et plus on a envie que Marguerite et Archibald passent au réel. 

L'écriture et le style de Corinne Naa est très agréable à lire, et la présentation sous forme de mails fait que ce livre se lit vraiment très vite. 
Il y a quelque chose de vraiment touchant à lire ces missives. Un peu de voyeurisme aussi, mais n'a t'on pas tous un jour souhaité pouvoir lire la correspondance des autres ? 

Si vous souhaitez une lecture douce, touchante, parfois drôle, je vous conseille alors d'ouvrir ce livre et de vous plonger dans cette correspondance.

Je vous laisse avec deux citations que j'ai trouvé tellement réalistes : 

"Notre époque me désespère. Autrefois, les amoureux s'accrochaient aux branches, ils se battaient pour préserver leur union. De nos jours, la paresse prédomine, on ne répare pas, on rachète."

" Quitter... Un verbe à qui le double t va si bien, un verbe qui me Terrorise, qui me Terrifie."

J'ai ouvert votre lettre est disponible chez Librinova .


mardi 3 janvier 2017

Marathon Men - Flo Renard

Synopsis : Bordelais nouvellement installé à Marseille, Gwenaël est un garçon effacé qui manque d’assurance. À l’inverse, Victorien, paraplégique de naissance, possède une personnalité rayonnante et une inexhaustible volonté.
Ils n’ont rien en commun si ce n’est une égale malchance qui les poursuit depuis l’enfance, et dont ils s’accommodent avec plus ou moins de philosophie.
C’est la course qui va les rapprocher de manière très inattendue, et cette rencontre pour le moins percutante va définitivement changer leur vie…
Comédie romantico-sportive traitant d’affirmation de soi, d’acceptation de l’autre et de respect des différences, Marathon men est avant tout une romance entre deux jeunes hommes, résolument orientée humour… et course de fond !


J'avais découvert Flo Renard avec son premier roman Aux petites heures de la nuit, qui avait été un magnifique moment de lecture. Aussi c'est avec grand plaisir que je me suis plongée dans ce nouveau livre. 

Inutile de vous faire un speech sur l'histoire, la quatrième de couverture remplit parfaitement son rôle. 

Que dire sur ce roman ? Hé bien, j'ai adoré ! J'ai retrouvé dans Marathon Men, le style que j'avais tant aimé de Flo Renard. Toujours les mots justes, les émotions quand il faut, le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour. Marathon Men est une belle histoire d'amour, mais pas que. En effet, comme dans Aux petites heures de la nuit, Flo Renard aborde le sujet du handicap avec beaucoup de réalisme, mais elle en montre une vision positive également. Oui on peut être en fauteuil roulant et avoir une vie tout à fait normale. Elle pointe également du doigt les points négatifs. Notamment ceux qui se garent sur les places handicapés, et qui de ce fait empêchent Victorien de se garer là où il souhaite. Elle met en avant les a priori sur les personnes à mobilité réduite notamment dans la recherche d'emploi. Alors que Victorien ne souhaite qu'une chose : travailler, force est de constater que beaucoup d'employeurs sont réfractaires à embaucher une personne en fauteuil. Alors bien évidemment tout cela, vous allez me le dire que vous le savez déjà etc... n'empêche que narré dans une fiction, cela prend tout son sens. 

Et puis, bien évidemment, il y a la romance entre Gwenaël et Victorien. Là encore Flo Renard réussit à nous émouvoir toute en finesse. Parce qu'en plus des difficultés liées au handicap, Victorien et Gwenaël vont devoir faire face aux réactions de leur proche. L'homosexualité est l'autre sujet abordé dans ce livre. Et une fois n'est pas coutume, Flo Renard nous fait passer un beau message de tolérance. Mais elle nous livre également une magnifique histoire, où les sentiments sont forts et puissants.

Je rassure tout de suite les réfractaires, Flo Renard ne nous fait pas la morale, elle nous raconte une histoire d'amour entre deux jeunes gens qui devront faire face à bien des obstacles, et elle le fait merveilleusement bien. Mais ne dit-on pas que quand on aime, on est capable de tout ? 

Un seul petit bémol me concernant, la couverture du livre. Je trouve qu'elle ne met pas assez en valeur le contenu du roman. Mais je sais combien il est difficile de réaliser une couverture de livre. Et Milla (la chienne de Victorien) joue un rôle important dans le livre. Ceci dit, le regard du chien me met quand même mal à l'aise. Mais bon, en soi ce n'est qu'un détail infime comparé à ce que m'a apporté le contenu de ce livre.

Alors, je vous conseille fortement de vous plonger dans Marathon Men. Milla, vous attend de pied ferme ! Chaussez vos baskets, échauffez-vous et lancez-vous ! 

Je remercie chaleureusement Flo Renard pour cette lecture qui confirme ce que j'avais entrevu : C'est une auteure à suivre de très près. 

Pour découvrir Marathon Men c'est par ici