lundi 31 décembre 2018

2018 : Le bilan

Et voilà, 2018 va bientôt tirer sa révérence pour laisser place à 2019. L'heure est au bilan, aux bonnes résolutions. Personnellement 2018 a été une année "pauvre" en lecture car j'ai lu beaucoup moins que les années précédentes. J'ai beaucoup moins de temps à consacrer à la lecture, mais je crois avoir trouvé mon rythme de croisière pour réussir à tout concilier. Bien sûr, je publie beaucoup moins de contenu qu'avant, mais voilà, je préfère publier moins mais avec toujours autant de sincérité dans ce que je fais. C'est pour moi important de rédiger des avis sincères qu'ils soient positifs ou négatifs d'ailleurs.

2018 a été néanmoins une année riche en découverte. En effet j'ai eu très peu de déception et j'ai passé de très bons moments de lecture. Aussi cela n'a pas été simple de choisir les livres pour mon top 5. Mais voilà ça y est j'ai choisi. C'est parti on y va.


La malédiction de la zone de confort de Marianne Levy.

Une lecture que j'ai adoré. Pour moi Marianne Levy est une valeur sûre, des lectures doudous comme je les aime et qui font s'évader du quotidien.


De la terre dans la bouche d'Estelle Tharreau

Mon partenariat avec les éditions Taurnada est vraiment une chance que j'ai car leur publications sont toujours de très bons moments, et ce roman d'Estelle Tharreau n'a pas dérogé à la règle. Une intrigue mêlant passé et présent avec tant de justesse et d'angoisse c'est simplement un régal !





La chambre des merveilles de Julien Sandrel

Ce livre est juste un bijou, une pépite, un livre à lire ! Il devait être dans mon bilan. C'est une ode au bonheur et à la vie tout simplement.






Entre deux mondes d'Olivier Norek

Un bilan sans Olivier Norek est ce possible ? Non ce n'est tout simplement pas possible. Entre deux mondes m'a bouleversé et m'a profondément touché. J'ai d'ores et déjà hâte de découvrir son nouveau livre.





La délicatesse du homard de Laure Manel

Là encore une bien belle découverte. Une auteure que je ne connaissais pas du tout et un livre qui m'a beaucoup émue. Une belle histoire avec de belles personnes.




Voilà. Il y a eu bien sûr d'autres coups de coeur, mais il ne fallait en choisir que 5. Et vous quels ont été vos coups de coeur de l'année 2018 ?










dimanche 30 décembre 2018

Erectus de Xavier Müller

Synopsis : Et soudain l’humanité se mit à régresser
À Richards Bay, en Afrique du Sud, c’est le choc.
Un homme s’est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus.
Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population.
De quel virus s’agit-il ?
Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ?
Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner cette régression de l’humanité.
Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ?
Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ?

C'est dans le cadre de mon partenariat avec les éditions XO que j'ai reçu ce livre. Et je dois bien vous avouer qu'en lisant la quatrième de couverture j'étais vraiment plus qu'intriguée. 

L'histoire d'Erectus c'est l'histoire d'un virus. C'est l'histoire de la régression. Les espèces régressent sans que l'on sache ni pourquoi ni comment. A Richard Bay en Afrique du Sud, on découvre tout d'abord un gomphotérium. Kesako ? C'est l'ancêtre de l'éléphant qui possédait 4 défenses et qui était l'ancêtre de l'éléphant avant le mammouth. On ne sait pas grand chose, mais apparemment les espèces tombent malades et en guérissant régressent de plusieurs millions d'années. Alors que le monde scientifique s'interroge, on découvre alors un Homo Erectus, ce qui signifie que ce virus s'est transmis à l'homme. Alors que personne ne sait comment se transmet le virus, et que les autorités ne savent pas quoi faire, les espèces régressent de plus en vite, même la végétation en est victime. Anne Meunier, scientifique française va alors essayer de comprendre ce qui se passe. Mais le temps est compté, et il faut faire vite car de plus en plus d'hommes sont frappés par le virus. Que faire ? Doit-on considérer ces Erectus comme des hommes ou comme des bêtes ? 

Je m'arrête là pour l'histoire. Honnêtement j'ai adoré ce livre ! L'intrigue est extra et je ne serai pas surprise si dans quelques temps cette histoire se retrouve adaptée au cinéma car à mon avis cela ferait un excellent film d'anticipation. J'ai toujours beaucoup aimé la période préhistorique alors aussi ce livre ne pouvait que me plaire. D'autant plus que Xavier Müller a fait un énorme travail de recherche et c'est d'ailleurs ce qui rend cette histoire plus que crédible. J'ai vraiment beaucoup aimé ces passages où l'on découvre les "nouvelles" espèces, et c'est d'ailleurs tellement bien écrit qu'on s'y croirait presque, un peu comme un voyage dans le temps.

Une fois le livre ouvert il est bien difficile de le lâcher tellement l'intrigue est prenante. Chaque minute compte dans cette course effrénée contre le virus et on a vraiment envie de savoir où tout cela va nous mener. Anna Meunier est touchante et parfois même bouleversante. Le monde n'était pas préparé à ce qui est arrivé. La question de savoir si il faut considérer ces Erectus comme des hommes fait débat. Et il est bien difficile de se faire un avis sur la question. Il semble que ces hommes, en régressant, ont perdu toute trace d'humanité, mais Anna va tenter, quitte à risquer sa vie, de prouver le contraire.

Erectus est vraiment un bon bouquin et je ne peux que vous le conseiller. Franchement, ça sort des sentiers battus, des histoires déjà vues et c'est çà qui est bon. En lisant Erectus on est complétement déboussolé et loin de la réalité et j'ai vraiment aimé me sentir loin de chez moi, loin du monde actuel.

Alors pour un petit voyage en arrière, laissez-vous tenter par l'aventure préhistorique. 




samedi 22 décembre 2018

La vie est facile ne t'inquiète pas - Agnès Martin-Lugand

Synopsis : "Alors que j'étais inconsolable, il m'avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J'avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J'étais prête à m'ouvrir aux autres."

Depuis un an que Diane est rentrée d'Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.
C'est là, aux "Gens heureux lisent et boivent du café", son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car Diane sait qu'elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.

Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s'effondrer les unes après les autres.

Aura-t-elle le courage d'affronter un autre chemin ?


J'avais lu Les gens heureux lisent et boivent du café et cela avait été un véritable coup de coeur (pour mémoire, retrouvez ma chronique ICI). Alors aussi j'avais hâte de retrouver Diane. Depuis son retour d'Irlande, Diane a repris sa vie en main. Elle est devenue la propriétaire de son café littéraire et en assure la gestion avec son fidèle amie Félix. Elle se rend régulièrement sur les tombes de son mari et de sa fille pour leur parler. Elle semble épanouie. Mais pour Félix il lui manque quelque chose : retrouver l'amour. C'est dans son café qu'elle va faire la connaissance d'Olivier qui a tout de l'homme parfait : tendre, attentionné, compréhensif et surtout il ne la brusque pas. Il comprend son besoin de prendre son temps et surtout il comprend que Diane ne veuille plus d'enfants. On pourrait donc penser que tout va aller bien à présent pour Diane. Mais lorsqu'elle retrouve Edward tout à fait par hasard, lors d'une visite d'une exposition, tout ce bonheur semble ne plus tenir qu'à un fil. Surtout lorsqu'Edward lui apprend qu'Abby est souffrante. Aussi, n'écoutant que son instinct, elle décide de retourner à Mullrany pour rendre visite à Jack et Abby. Si Olivier comprend Diane, il n'en va pas de même pour Félix qui pense qu'elle va se jeter dans la gueule du loup. Et ce qu'elle découvrira en arrivant à Mullrany va faire sauter toutes les barrières, mettant à mal toutes ses convictions. 

Mon dieu ! Mon dieu ! Mon dieu ! quel coup de coeur pour cette suite ! J'en ai versé des larmes ! Pour moi la vie est facile ne t'inquiète pas est encore bien plus fort émotionnellement que Les gens heureux lisent et boivent du café. On assiste à une prise de conscience de Diane sur sa vie, sur son passé et sur son avenir. Si d'abord j'ai eu peur de lire une banale histoire d'amour entre Diane et Olivier, j'ai bien vite été rassurée par l'auteure. Je ne peux rien vous dire de plus de peur de vous spoiler le roman, mais sachez qu'il vaut vraiment la peine d'être lue ! 

J'y ai retrouvé avec grand plaisir la plume d'Agnès qui sait susciter tant d'émotions avec ses mots. Certaines scènes sont vraiment poignantes et elle décrit parfaitement bien ce que ressentent ses personnages. L'émotion est au coeur de ce roman et j'ai pris grand plaisir à lire page après page jusqu'au point final. Je vous avoue avoir refermé ce livre avec beaucoup d'émotions, en me disant que jamais je ne pourrai oublier Diane. Lui dire au revoir a été pour moi un grand moment. Diane fait partie de ces personnages qu'on rencontre au travers de nos lectures mais qu'on oublie jamais. 

La vie est facile ne t'inquiète pas est disponible aux Editions Michel Lafon et aux Editions Pocket. 



lundi 17 décembre 2018

La rousse qui croyait au Père Noël a 29 ans - Suzanne Marty

Synopsis : Cendrelle est responsable de la parfumerie du Grand Bazar de Paris et célibataire par intermittence depuis cinq ans. Le 1er janvier 2000, elle prend deux décisions:
1) arrêter les histoires foireuses ;
2) faire du théâtre.
Car est-il raisonnable à 29 ans de ne plus croire au père Noël ? 


J'avais lu et adoré La rousse qui croyait au Père Noël a 39 ans (vous pouvez d'ailleurs retrouver ma chronique ICI). Alors lorsque Suzanne Marty m'a contacté pour chroniqué le nouvel opus de la rousse, j'ai aussitôt répondu présente. Et puis il faut savoir que recevoir un service presse de la part de Suzanne Marty, c'est recevoir un joli cadeau emballé, y découvrir un livre avec une dédicace touchante. Ce sont des petites attentions qui font très plaisir.  J'avais donc hâte de me plonger dans ce roman. 

Dans ce nouvel opus, on retrouve Cendrelle 10 ans plus tôt. Elle a donc 29 ans et est responsable du rayon parfumerie du Grand Bazar. Célibataire passant d'histoires foireuses en histoires foireuses, elle décide alors le 1er janvier 2000 de deux choses : arrêter les histoires foireuses et faire du théâtre. Elle s'inscrit donc au célèbre cours Florent. Commence alors pour elle une intense course pour réussir à tout concilier car son poste de responsable ne lui laisse pas beaucoup de temps. 

Comme je vous le disais j'avais adoré le premier opus alors quelle ne fût pas ma joie de découvrir que ce deuxième livre faisait plus du double de pages. Je me suis dis : plus de plaisirs, plus de Cendrelle et plus de rire. Et j'ai eu raison ! Encore une fois Suzanne Marty m'a fait passer un agréable moment. Et si le premier tome était beaucoup axé sur l'humour, j'ai trouvé celui-là bien plus profond, on apprend à mieux connaître Cendrelle et je l'ai trouvé vraiment touchante. Elle va se découvrir une vraie passion pour le théâtre et faire des rencontres qui vont la changer. Elle va réaliser que pour une fois elle fait quelque chose qui lui plaît vraiment. Et son entourage va devoir faire avec. Cendrelle va s'épanouir pleinement dans cette nouvelle activité et elle, qui manquait de confiance en elle va se surprendre. Alors bien évidemment il y toujours de l'humour et certaines scènes sont vraiment drôles. 

Avec ce deuxième tome, Suzanne Marty signe un nouveau roman et pour moi c'est une nouvelle réussite. Il y aura un 3ème tome : la rousse qui croyait au Père Noël a 19 ans et j'ai d'ores et déjà hâte ! Même si c'est une trilogie, les 2 tomes peuvent se lire indépendamment bien sûr. Mais personnellement je vous conseille de lire les deux pour doubler le bonheur de passer un agréable moment.

La rousse qui croyait au Père Noël a 29 ans est disponible PAR ICI


lundi 10 décembre 2018

Même le diable a la peau douce - Sandra Martineau

Synopsis : Stanislas Delcourt n'est pas un homme pour Émélia. Tout le monde s'obstine à le lui dire, ils sont trop différents, pas du même monde ni de la même classe sociale. Cet étrange manipulateur semble souffler le chaud et le froid, passant de l'exaltation la plus torride au mépris le plus brutal. Le c?ur d'Émélia n'y survivra pas. Mais pour être aimée comme elle l'a toujours désiré, la jeune femme est prête à tous les sacrifices, peu importe ce qui lui en coûtera. Elle sera à lui et en paiera le prix.

J'ai profité d'une offre éclair sur Amazon pour acquérir ce titre. Je n'ai encore jamais lu cette auteure, mais j'ai eu l'occasion de la rencontrer au Salon de Nemours. C'est une auteure de thriller. Le résumé m'intriguait et je me demandais comment une auteure de thriller pouvait passer à un style radicalement opposé. 

Même le diable a la peau douce c'est l'histoire d'Emelia, jeune femme de 25 ans, célibataire qui manque de confiance en elle. Elle ne souhaite qu'une chose : être aimée pour ce qu'elle est. Aussi lorsqu'elle rencontre Stanislas, elle veut croire que c'est l'homme de sa vie. Même si ses amis lui disent que ce n'est pas un homme pour elle, elle va plonger tête baissée dans cette histoire, elle est prête à tout pour que cela fonctionne entre eux, quitte à en payer le prix fort. 

Voilà pour l'histoire. Que dire ? Déjà, autant vous dire que j'ai lu ce livre en une soirée. L'écriture est tellement addictive qu'il m'a été impossible de le lâcher. Les chapitres sont courts et rythmés. Maheureusement l'histoire en elle-même ne m'a pas convaincue. Sûrement parce que j'ai beaucoup de mal avec ce genre d'histoire. Lui est beau, riche et manipulateur. Elle, est jeune, naïve et prête à tout pour qu'on l'aime. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Emelia que j'ai trouvé vraiment trop crédule. Toutefois l'auteure décrit parfaitement bien la manipulation de Stanislas sur Emelia. Dès leur rencontre on sent bien que c'est un homme habitué à avoir ce qu'il veut et Emélia va petit à petit se couper de ses proches pour s'enfermer dans une spirale infernale. Stanislas aura alors toute liberté pour faire d'elle ce qu'il veut. La dépendance affective d'Emelia va la pousser à faire tout ce que Stanislas lui demandera.

Personnellement les scènes érotiques ne m'ont pas dérangées dans la mesure où Sandra Martineau n'en dit pas trop, pas de détails inutiles. Après j'avoue que certains passages m'ont paru un peu incohérents. Quant à la fin, je l'ai trouvé surprenante, je ne m'y attendais pas. De ce fait, c'est une lecture en demi-teinte mais globalement j'ai aimé Même le diable a la peau douce. Même si certains passages m'ont agacés au plus haut point, même si parfois j'ai eu envie de secouer Emelia et d’étriper Stanislas, ce livre m'a fait ressentir diverses émotions et çà c'est positif.

Même le diable a la peau douce est disponible ICI


samedi 8 décembre 2018

La mère parfaite - Aimée Molloy

Synopsis : Les Mères de mai, un groupe de jeunes mères de Brooklyn, ont fait connaissance en échangeant des conseils pendant leurs grossesses. Après la naissance de leurs enfants, elles se réunissent deux fois par semaine dans leur parc de Brooklyn pour discuter des joies, des craintes et des angoisses de leurs nouvelles vies. Un soir, pour échapper quelques heures à leurs routines, elles organisent une virée dans un bar. Elles parviennent même à convaincre Winnie, la mère célibataire du groupe, de confier Midas, six semaines, à une baby-sitter. Mais lorsque Winnie rentre chez elle, l'enfant a disparu. Alors que l'enquête piétine et que l'attention des médias se fait pesante, trois Mères de mai se lancent dans une course effrénée à la recherche de l'enfant durant laquelle les mariages vacillent, les amitiés volent en éclats et les secrets éclatent au grand jour.



Lorsque j'ai fait la demande de cette lecture sur netgalley c'était après avoir lu le résumé. Je le trouvais fort prometteur.

La mère parfaite c'est l'histoire des Mères de mai, un petit groupe de jeunes mamans de Brooklyn qui se sont rencontrés via un forum et se rencontrent régulièrement pour échanger sur la grossesse, l'allaîtement etc... Elles ont pour idée un jour de s'organiser une soirée entre filles pour échapper un peu à leur quotidien de maman. Elles arrivent même à persuader Winnie, une mère célibataire du groupe de les accompagner et de confier son fils Midas à une baby-sitter. Seulement lorsque Winnie rentre chez elle, Midas a disparu.

Je m'arrête là pour l'histoire. J'ai terminé cette lecture il  y a maintenant quelques jours. Mon avis sur ce roman est plutôt mitigé. En effet, si l'intrigue m'a plu, le déroulement de l'enquête m'a laissé quelque peu sur ma faim. Bien évidemment, un bébé qui disparaît, c'est du déjà vu et c'est même du réchauffé. Mais ça fonctionne, il faut bien le dire. Toutefois cette fois c'est assez différent, dans la mesure où l'on ne suit pas l'enquête avec la police, mais avec 3 mamans. Et c'est à ce moment que cela cafouille. Si la première moitié du roman m'a emballé, l'autre moitié m'a un peu fait décrocher et je dois même dire que j'ai eu du mal à terminer ma lecture. Il y a trop de longueurs et de lenteurs à mon gôut.

La mère parfaite est un roman qui aurait dû m'emballer tant l'intrigue était bien posée mais ça n'a pas été le cas. Je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé souvent pénibles et ennuyeux. Même cette pauvre Winnie n'a pas trouvé grâce à mes yeux c'est pour dire.

Du coup c'est un loupé pour moi, mais peut-être que pour vous ce ne sera pas le cas. Alors à vous de voir et de vous faire votre propre avis.

La mère parfaite est disponible aux Editions Les Escales.




jeudi 6 décembre 2018

Angels can fly - AnaÏs Montreau & Sandra Szaja

Synopsis : Et si une jeune fille de 17 ans se retrouvait téléportée plusieurs centaines d’années dans le futur, suite à la Catastrophe pendant laquelle ont eu lieu des guerres sans fin qui ont dévasté le monde.

Et si…

C’est le destin d’Heloa… Belle et mystérieuse, elle est physiquement différente des humains de cette nouvelle civilisation, où le transhumanisme et l’intelligence artificielle règnent.

Dans ce monde où la nature a repris ses droits, seules quatre Communautés survivent. Parmi elles, Natis, en Europe, vaste territoire où la vie s’écoule paisiblement… en apparence.

Zoé et Leïla sont meilleures amies et elles n’ont jamais connu le monde au-delà des frontières de la ville. L’une compte bien suivre les traces de ses parents, tandis que l’autre veut partir à l’aventure. Mais l’arrivée d’Heloa va tout bouleverser…


Lorsque le Quartier des Ecrivains m'a contacté pour me proposer cette lecture, j'avoue qu'au départ j'ai faillit dire non car il s'agissait d'un premier tome d'une saga, et je n'aime pas trop les sagas. Mais la lecture du résumé m'a donné envie et je dois dire que j'avais envie de découvrir cette dystopie.

et qu'est ce que j'ai bien fait !

Dans Angels can fly nous faisons la connaissance d'Heloa, qui est toute nouvelle arrivée à Natis, une des quatre communautés survivantes. Heloa est différentes des autres en tout point et pour elle il est d'abord difficile de s'intégrer. Elle va faire la connaissance de Zoé et Leïla toutes deux lycéennes comme elle, et va naître alors une belle amitié. A Natis, la vie semble paisible, tout est contrôlé et l'intelligence artificielle règne sur la population. Tandis qu'Heloa va doucement s'intégrer, Zoé elle va se poser beaucoup de questions et Leïla rêve d'aventures. Leur vie semble être tracée pour elles, mais de plus en plus de questions vont se soulever. Et si tout n'était pas si rose que semble vouloir le faire penser le gouvernement ? Et si on nous cachait des choses ?


Bien, je m'arrête là pour la petite histoire, je vous en ai même presque trop dit. Passons maintenant à mon avis sur ce roman. Déjà, parlons de la couverture. Personnellement c'est en partie cela qui m'a fait me décider à accepter cette lecture. Je l'ai trouvé magnifique. Ensuite Angels can fly est vraiment une très bonne dystopie ! J'ai adoré ! Je l'ai littéralement dévoré, je me suis attachée aux personnages, j'en ai détesté certains. C'est un livre qui bouge, y'a de l'action mais il y a aussi beaucoup d'émotions. Plusieurs sujets d'actualités sont abordés : le racisme, l'homosexualité etc...  Les personnages sont bien travaillés et on peut très facilement s'identifier à eux. L'intrigue est rondement bien menée et avec tout ce qu'entend dans l'actualité c'est une dystopie parfaitement crédible. C'est un futur qui ne paraît pas si loin que cela finalement. Vraiment j'ai beaucoup aimé.

Le style d'écriture est rythmé et très agréable à lire. Pas de temps morts ni de fioritures dans la lecture, et çà j'adore. 

Il y a juste un petit bémol. Enfin un gros même. La fin est atroce ! C'est cruel de nous faire attendre comme cela nous pauvres petits lecteurs ??

Bref comme vous l'aurez compris, Angels can fly a vraiment été une lecture  passionnante et il me tarde à présent de connaître la suite des aventures d'Heloa et compagnie.


Un grand merci aux Editions Le quartier des écrivains pour cette très belle découverte.