jeudi 17 décembre 2020

Satan était un ange - Karine Giebel

Synopsis : François se croyait immortel... Du moins, cet avocat aux affaires prospères ne pensait pas que sa vie pouvait s'arrêter d'un coup. Comme ça. Parce que quelqu'un, un inconnu, avait le pouvoir de lui dire que, quoiqu'il fasse, tout serait bientôt fini. Alors François décide d'agir, de réagir, de prendre la route et de fuir au volant de sa BMW. Direction le sud. Comme un animal qui chercherait la chaleur. Instinct de survie. Sur son chemin, il y a Paul, 20 ans. En quittant Lyon, il pleut. C'est la nuit. François s'arrête et le prend en stop. L'histoire peut commencer... Et les morts s'accumuler. 
 

 C'est une amie qui m'a prêté ce livre parce que nous avons quasiment les mêmes goûts en matière de lecture et elle était persuadée que j'allais aimé. 

En règle général, Karine Giebel est une auteure que j'aime beaucoup. Je n'ai lu que quelques un de ces romans mais TOUS m'ont pris aux trippes et m'ont remuées... Des années après je me souviens encore avec beaucoup d'émotions de Marianne dans Meurtres pour rédemption. Karine Giebel à ce talent et cette force de nous faire aimer des personnages qui au départ semblent détestables en tout point. Et elle va confirmer ce talent avec Satan était un ange. 

 Dans Satan était un ange, on rencontre François, brillant avocat qui a réussi sa vie. Aussi, lorsque les médecins lui diagnostiquent une tumeur non opérable, François va réagir à sa façon. Il va alors monter dans sa voiture grand luxe et prendre le large vers le Sud sans prévenir personne. Sur la route il va prendre en stop un jeune homme, Paul qui semble lui aussi vouloir échapper à quelque chose, ou à quelqu'un. Diamétralement opposés, les deux hommes vont doucement se lier d'amitié. François va se retrouver, malgré lui, embarqué dans l'histoire de Paul. 

 Je m'arrête là pour l'histoire. Une fois de plus Karine Giebel m'offre un coup de coeur. Satan était un ange est un road trip haletant, avec un rythme de fou. Elle nous embarque dans son histoire et nous voilà presque à l'arrière de la voiture de François qui dévale les kilomètres, nous voilà spectateur de l'histoire qui se déroule sous nos yeux. Spectateurs impuissants. Et on va se surprendre à espérer que tout se finisse au mieux dans cette histoire, même si on sait que Karine Giebel n'est pas une adepte des happy end on a envie d'y croire tellement ces deux hommes sont attachants. Elle nous démontre qu'il ne faut pas se fier aux apparences, parce que derrière l'apparence et l'attitude, se cache parfois un profond désarroi. 

 Satan était un ange est pour moi un excellent thriller et même si on sait que l'auteure est capable de nous mener dans les endroits les plus sombres, on tourne les pages avec assiduité pour arriver au dénouement. 

Je ne peux donc que vous conseiller ce roman. Karine Giebel fait désormais partie des auteurs que j'affectionne.