Petite
présentation :
« Martine Plaucheur a suivi
la voie royale qui mène directement d'études littéraires brillantes
(agrégation, puis doctorat) à l'obtention du Goncourt"... Ce qu'une telle
phrase a d'insensé, risible et déplacé, au regard de mon chaotique parcours
d'auteure ! Un mémoire sur Proust à la fac, qui me conduit direct à l'ANPE
(l'ancêtre de Pôle Emploi). De là, par je ne sais quel impénétrable et
prodigieux hasard, je me retrouve pigiste chez Hachette : 5 ans à fournir des
textes de pub pour le ELLE local (ce qui m'a appris à écrire sur tout...
jusqu'aux culottes remonte-fesses !). Parallèlement, j'écris des
nouvelles, qui seront publiées sous le titre « Chambre 21 ou l'épreuve de
liberté » suivi des « Contes de la tyrannie ordinaire ». Puis,
le premier roman : « Singularité initiale », en 2012. La première
pièce: « Correspondance pour Berlin », jouée en avril 2014. Entre
temps, des textes sur le net (« le blog de Plauch », les
« carnets de correspondance » avec l'artiste-plasticienne Sophie
Samama), des nouvelles dans Marseille l'Hebdo ... Cette année, un recueil :
"Bribes vagabondes d'un non-journal de voyage", et un 2eme roman :
"Qui êtes-vous Noam Derwich?" Y'a aussi un roman-photo,
« Warrior of Love », qu'on co-écrit avec David Zaw sur www.wol69.com
Ma conception de l'écriture : protéiforme,
artisanale, et sensitive. En ce domaine comme en tous, je marche plus à l'aise
sur les chemins de traverse que sur les routes balisées. Je n'ai acquis aucun
des signes qui "consacrent" un écrivain : publication chez un grand
éditeur, reconnaissance du milieu littéraire, diffusion auprès d'un large
lectorat... Mon rêve s'est frayé une autre voie, loin de tout ça. J'écris ce
que je ressens. Et il y en a pour aimer ça. Que pouvais-je espérer de mieux,
lorsque toute gosse déjà je disais : "je veux écrire"?
Interview Portrait
Chinois de Martine PLAUCHEUR
Bonjour Martine, tout d’abord,
merci à toi d’avoir accepté de te prêter au jeu. Tu es libre de répondre aux
questions comme tu le souhaites, en donnant des détails ou pas.
1 – Si tu étais un
métier ?
Fournisseuse de liberté
2 – Si tu étais un
défaut ?
De fabrication. Mais ce sont ces imperfections d’origine qui
font de nous un modèle unique.
3 – Si tu étais un
personnage célèbre ?
Dieu en femme
4 – Si tu étais une
ville ?
Utopia, la ville idéale, harmonieuse et juste
5 – Si tu étais un
film ?
Le film qui raconte la vie, extraordinaire et commune, de
Martine Plaucheur. Puisse le générique de fin arriver le plus tard possible…
Dernière chose, un
petit mot pour les lecteurs du blog ?
Si ce que j’écris parvient à refléter et élucider, ne
serait-ce qu’un peu, vos sentiments, vos émotions, vos rêves, vos élans, vos
non-dits, les replis secrets votre monde
intérieur…alors je n’écris pas en vain.
Voilà c’est fini, encore une fois, merci à Martine, vous
trouverez, ci-dessous, le lien pour découvrir ses livres.
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