jeudi 25 février 2016

Je mourrai une autre fois - Isabelle Alonso

Synopsis : Gelin a 7 ans lorsque la Seconde République d'Espagne est proclamée. Bercé par les idéaux parentaux, il profite de cette nouvelle douceur de vivre à Madrid. Lorsque les troupes franquistes prennent le pouvoir, Gelin s'engage dans la Résistance. Dépouillé de ses illusions, le jeune ado n'aura plus que l'amitié de ses compagnons et son amour de la liberté pour ne pas sombrer.


J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération masse critique de Babelio et je dois avouer que je suis vraiment contente. Je ne connaissais pas Isabelle Alonso, l'écrivain et c'était donc l'occasion de la découvrir. J'aime beaucoup cette femme, du coup allais-je aimer l'auteure ?

C'est Angel qui raconte cette histoire. On le surnomme Gelin. C'est également le grand-père de l'auteure. Il nous raconte sa vie avec ses parents et son petit frère. Ils coulent des jours heureux, courrant les rues de Madrid, vivant au rythme d'une Espagne en plein changement. Chez Gelin on est athée et républicain. Alors quand en période d'après 1ère guerre mondiale, la République se bat pour prendre le pouvoir, c'est toute une famille qui se bat et vivre avec elle.

J'ai énormément aimé ce livre ! Au départ, ça ressemble un peu à un livre de Marcel Pagnol. En effet, on accompagne Gelin qui grandit au coeur de Madrid, entouré de son petit frère et de ses parents. La vie coule paisiblement, Gelin est un enfant intelligent, qui se passionne de lectures et de politiques. Mais lorsque son pays entre en guerre contre le fasciste et pour la République, il n'hésite pas un seul instant et s'enrôle alors.

Ce livre est une petite pépite. Personnellement, je ne connaissais pas bien cette partie de l'histoire Espagnole, et j'ai appris beaucoup en le lisant. Ces gens qui se battent corps et âmes défendant contre un gouvernement étriqué, qui étouffe le peuple et surtout les plus démunis. Gelin est élevé dans l'esprit de la République, sa famille est athée, il ne va pas ou très peu à l'école.

C'est très émouvant comme lecture, parce que même si c'est romancé, cela reste un témoignage, magnifiquement mis en valeur par la plume d'Isabelle Alonso. Son écriture est fluide et très agréable. J'ai tourné page après page, me retrouvant parfois en plein coeur de Madrid au côté de Gelin. Je peux donc répondre à ma question du début : oui j'aime aussi Isabelle Alonso, l'auteure.

Je remercié énormément Babelio et les éditions Héloïse d'Ormesson pour cet envoi et cette belle découverte.

Et je vous laisse avec cet extrait, qui pour moi résume bien Gelin.

"Ils se battaient pour leur vie. Pour leur idéal. Pour l'avenir. Je leur dois de n'avoir jamais cédé au découragement. Si eux y avaient cru, s'ils y sont restés, alors je n'avais, moi, pas le droit de perdre espoir." 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire